À côté d’Airbus, les vins & spiritueux constituent le deuxième pilier du commerce extérieur français, avec des chiffres impressionnants pour 2017. Les exportations du secteur ont atteint un record de 12,9 Mds€, en progression de 8,5 % malgré le handicap d’un euro plus fort. Les productions vendues à l’international sont en outre bien valorisées, les volumes n’ayant augmenté en 2017 « que » de 5 %, selon la Fédération des exportateurs de vins & spiritueux de France.
Les spiritueux seuls ont dépassé les 4 Mds€ exportés (+6 %), une performance due au cognac. L’eau-de-vie charentaise a repris des couleurs depuis 2016 après un trou d’air de 3 ans en Chine, où la lutte anticorruption avait anéanti la consommation des cognacs haut de gamme. Cette dernière est allègrement repartie, tandis que la demande est restée forte aux États-Unis, où les marques ont renforcé leurs moyens commerciaux et leur offre ces dernières années pour compenser la chute du marché chinois. En conséquence, le cognac a battu de nouveaux records en 2017, tant par le chiffre d’affaires, qui a bondi de 14,4 % et dépassé 3 Mds€, que par les volumes, avec 197,4 millions de bouteilles vendues (+10,2 %).
Cette croissance s’est, bien sûr, retrouvée dans les chiffres d’affaires et les résultats des 3 grands producteurs cotés, dont les cours ont atteint des sommets historiques dans les derniers mois : LVMH (avec Hennessy, environ 45 % du marché), Pernod Ricard (dont Martell serait la marque la plus profitable) et Rémy Cointreau, le plus dépendant des 3 du cognac, avec Rémy Martin. Les deux premiers sont aussi connus pour leurs champagnes. Mais la cote parisienne compte encore 3 spécialistes plus petits, Lanson-BCC, Laurent-Perrier et Vranken-Pommery. À la différence du cognac, qui exporte 98 % de sa production, le champagne dépend encore pour 50 % de ses volumes du marché français, en déclin. La région Champagne a atteint un chiffre d’affaires record en 2017 (4,7 Mds€, +4 %), uniquement grâce à l’international, où l’on apprécie les cuvées coûteuses, mais les volumes vendus (307,4 millions de cols, +0,4 %) sont restés très en deçà du pic de 2007.
©2017 Les Echos Publishing – La rédaction
Le secteur des vins et spiritueux
Autre droit social 106 Avantages fiscaux 62 Commerce/Consommation 57 Conditions de travail 72 Contrats 88 Cotisations sociales 92 Droit des particuliers 137 Droits des sociétés 93 Fiscalité 116 Fiscalité des résultats 49 Fiscalité personnelle 80 Fiscalité professionnelle 176 Fomalités/Déclarations 56 Immobilier 130 Impots sur le revenu 74 Impots sur les bénéfices 48 Placement 92 Rupture de contrat 33 Sociétés 92 TVA 34
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