La pierre a toujours la cote auprès des Français. D’après la dernière note de conjoncture de la FNAIM publiée le 30 juin 2021, le nombre de transactions immobilières dans l’ancien a progressé de 4 % sur un an à fin mars 2021. Quelque 1 080 000 logements ont ainsi changé de main en pleine tempête de la Covid-19, un niveau historique malgré les épreuves.
Les effets du télétravail
Mais la crise sanitaire n’aura pas été sans impact sur le marché résidentiel. Avec le développement du télétravail, les Français s’émancipent des grandes agglomérations et privilégient désormais les villes moyennes et les zones rurales pour concrétiser leur projet immobilier. Cette tendance se lit désormais dans les statistiques. Alors que les prix du mètre carré étaient en augmentation de 0,7 % en zones rurales et 3,4 % dans les villes moyennes sur un an au 10 juin 2020, ils accélèrent à 2,4 % pour les zones rurales et 7,2 % sur un an au 10 juin 2021. Dans les métropoles en revanche, les prix au mètre carré ont ralenti à 3,6 % sur un an, même si toutes les villes ne connaissent pas le même dynamisme. Dijon observe une hausse de 6,2 % sur un an, Ajaccio 5,6 % et Orléans et Rennes 5,5 %. À Bordeaux, les prix ont évolué beaucoup moins vite (+2,2 % sur un an) alors que Toulouse se situe en queue de peloton des capitales régionales avec une progression de 1 %. Le marché immobilier parisien, de son côté, fait grise mine. Les transactions ont chuté de 16 % depuis janvier 2020. Pour la première fois depuis plusieurs années, les prix ont reculé de 0,9 % au 2e trimestre 2021 à 10 371 euros le mètre carré. Un an plus tôt, au 2e trimestre 2020, ils étaient en hausse de 6,4 %.
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